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Journée officielle des bides
Premier bide le matin, avec ce qui devait être une démonstration de multiples arts martiaux (judo, kendo, kyudo, karate, aikido, naginata…) et qui s’est transformé en compétition de karaté avec des dizaines d’enfants (avec environ 30 minutes de passionnants discours en japonais avant que ça commence). En fait on s’est trompés de salle (Nippon Budokan au lieu de Tokyo Budokan, super).
Bon c’était marrant quand même, mais c’est con d’avoir raté le vrai spectacle qui s’annonçait plus varié et plus impressionnant.
Deuxième bide le soir, avec le feu d’artifice dans la baie de Tokyo. On s’est dirigés vers la zone d’où on pouvait regarder vers 18h pour un début de feu d’artifice prévu à 19h. Impossible de trouver une place. La population locale est spécialisée en réservation de territoires, également pratiquée lors du hanami. Le principal outil est la bâche en plastique, qui est scotchée à même le sol plusieurs heures avant l’évènement afin de réserver la place (parfois surdimensionnée par rapport au nombre de personnes installées, mais c’est le jeu). Des allées sont prévues pour circuler, avec contrôle policier pour éviter que des gens ne s’arrêtent dans les dites allées (stationnement piétonnier interdit). La seule place qu’on a trouvée ne permettait finalement pas de voir grand chose, donc on est partis après environ 30 minutes (sur 90 minutes de spectacle prévues). On a évité les bouchons du train, au moins.
Conclusion : pour profiter de ce feu d’artifice de la baie de Tokyo, il faut réserver son emplacement dans l’après-midi (voire avant). La plage d’Odaiba est une bonne solution (pas mal de place et cadre agréable), même si on est un peu loin (environ 1,5 à 2km du pas de tir). Il existe de très nombreux autres points de vue disséminés dans la ville, mais il faut les trouver par tâtonnement, puisqu’à 10 mètres près vous pouvez ne plus rien voir à cause d’un immeuble. Donc pour des touristes qui ne connaissent pas bien les lieux, c’est pas évident.
Heureusement on a vu plein d’autres trucs bien à Odaiba, comme un caricaturiste pour chiens, du poulpe séché Hello Kitty ou la statue géante de Gundam (photos demain).
Kamakura, sa plage de sable noir, son Bouddha géant, ses escaliers en racines
Il fut un temps où Kamakura était la capitale du Japon. Maintenant c’est juste une ville touristique, à environ 1h de train de Tokyo si on ne se trompe pas de train.
La plage de Kamakura, qui s’appelle en fait plage de Yuigahama (ne me demandez pas pourquoi) :
C’est du sable volcanique, qui devient encore plus sombre quand il est mouillé. Ah au fait, il pleuvait en ce début d’après-midi, d’où les parapluies sur la plage.
Des gars qui croient que je les prends en photo alors que je voulais juste une vue générale de la plage, mais bon puisqu’ils insistent…
Poteaux électriques sur la plage (et ce n’est qu’une infime partie de tous les trucs construits sur la plage, cf. la première photo)
A deux pas de la plage et sur le chemin menant au Bouddha géant qui est la principale attraction de la ville : un magasin en pleine forme.
Bouddha géant
Pour 60 yens de plus on peut entrer à l’intérieur.
Bouddha mini
Même pour 60 yens de plus on ne peut pas entrer à l’intérieur.
Ah au fait, le mystérieux homme mystère est aussi à Kamakura :
LA banque est aussi à Kamakura :
Si vous prenez le plan touristique (gratuit) à l’office de tourisme qui se trouve à la sortie est de la gare, vous pouvez y repérer un itinéraire de randonnée d’environ 3km (indiqué Daibutsu Hiking Course sur les rares panneaux le signalant). Le départ (ou l’arrivée, selon le sens de parcours…) se trouve pas très loin du Bouddha géant. Le chemin vous amène sur les hauteurs de Kamakura, à l’aide d’escaliers normaux, d’escaliers en racines d’arbres ou d’escaliers taillés dans le sol (argile ou un truc dans le genre). Le bonus : environ à mi-parcours se trouve un temple depuis lequel on peut voir le Mont Fuji (paraît-il, parce qu’on n’a rien vu à cause du ciel trop couvert) mais aussi et surtout 2 ou 3 chats. A l’autre extrêmité du parcours se trouve le temple Jochiji, lui-même à quelques minutes à pied de la gare de Kita-Kamakura, depuis laquelle on peut repartir directement vers Tokyo.
Un escalier à base de racines :
Un escalier des temps modernes :
Un escalier taillé dans le sol :
Palissades de bambous à l’approche de la gare de Kita-Kamakura :
La Triforce
Le symbole de la Triforce vu dans à peu près tous les épisodes de Zelda existe, le voici par exemple ci-dessous repéré sur un élément du temple Benten dans le parc de Ueno.
Accessoirement, on apprend en se documentant sur le sujet que cette figure s’appelle aussi triangle de Sierpiński, et que c’est le résultat de la 1ère itération d’une fractale qui peut s’obtenir à partir d’un triangle plein, par une infinité d’itérations consistant à diviser par deux la taille du triangle puis à en juxtaposer trois exemplaires par leurs sommets pour former un nouveau triangle. À chaque itération le triangle est donc de même taille, mais de moins en moins plein.